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New article on the response of residents from nursing homes to Sars-Cov2 mRNA vaccine published in Clinical Infectious disease

En septembre 2020 était lancée l’étude PICOV dans 26 centres de soins pour personnes âgées en Belgique. L’objectif de cette étude était de déterminer dans quelle mesure les personnes, personnel et résidents, ayant été préalablement infectées par SARS-CoV-2 étaient protégées de nouvelles infections. Après le début de la campagne de vaccination en janvier 2021, une deuxième question importante a été ajoutée au projet, à savoir si la réponse immunitaire au vaccin COVID-19 était différente chez les personnes préalablement infectées par SARS-CoV-2 par rapport aux personnes n’ayant pas été infectées avant la vaccination. Cette deuxième étude, appelée PICOV-VAC, a été réalisée dans trois centre de soins résidentiels. Elle consistait à mesurer la réponse immunitaire avant et à plusieurs moments après la vaccination. Nous tenons à remercier le personnel et les résidents de ces centres de soins résidentiels pour leur collaboration.

Les résultats de l’étude PICOV-VAC indiquent que les membres du personnel et les résidents des centres de soin infectés par SARS-CoV-2 avant la vaccination produisent des quantités importantes d’anticorps déjà après une dose du vaccin Pfizer. Ce résultat a été pris en compte par le Conseil supérieur de la santé pour formuler son avis sur la vaccination des personnes ayant eu précédemment un test PCR positif.

D’autre part, l’étude indique que toutes les personnes, infectées par SARS-CoV-2 ou non avant la vaccination, produisent des anticorps après deux doses du vaccin Pfizer. Toutefois, la production d’anticorps étaient plus basses chez les personnes n’ayant pas été infectées avant la vaccination par rapport à celles qui avaient été préalablement infectées. Parmi elles, les quantités les plus basses d’anticorps ont été observées parmi les résidents. Bien que la quantité d’anticorps détermine généralement dans quelle mesure nous sommes protégés contre les infections, d’autres facteurs interviennent également, notamment l’immunité dépendante des lymphocytes T. Cet aspect de l’immunité est actuellement analysé dans le cadre de l’étude.

Les résultats de cette étude soutiennent l’importance de l’administration de deux doses du vaccin Pfizer aux personnes n’ayant pas été préalablement infectées par SARS-CoV-2 avant la vaccination. Ils suggèrent également que le schéma de vaccination des résidents des centres de soin résidentiels pourrait être adapté pour permettre d’induire une réponse vaccinale optimale. L’intérêt de l’administration d’une troisième dose de vaccin à ces patients est en discussion.

Messages:
1) Les résidents des centres de soin ayant été infectés par SARS-CoV-2 produisent des taux élevés d’anticorps après l’administration d’une dose du vaccin Pfizer.
2) Les résidents des maisons de soin n’ayant pas été infectés par SARS-CoV-2 produisent des taux relativement bas d’anticorps après l’administration de deux doses du vaccin Pfizer. L’administration d’une troisième dose de vaccin est envisagée pour protéger ces patients de manière optimale, en particulier contre les variants moins bien contrôlés par la vaccination.
3) La protection des résidents des centres de soin est également augmentée par la vaccination de l’entourage et par les mesures de prévention de la transmission

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